IL Y A UN AN, HENRI TEXIER JOUAIT SAND WOMAN ET DEJA CHANCE SORTI CETTE ANNEE EN QUINTET A JAZZDOR à OFFENBURG!
Par jean daniel burkhardt le mercredi, novembre 11 2020, 10:27 - JAZZ - Lien permanent
En seconde partie, à Jazzdor il y a un an , après avoir partagé les souvenirs de leurs vies musicales respectives avec Joachim Kühn (j’aurais bien aimé être une petite souris pour entendre), je ne crois pas qu’ils en aient en commun, ils se sont succédé auprès de Daniel Humair),
on pouvait entendre l’un des plus grands contrebassistes français Henri Texier
présentait son album et Quintet Sandwoman 2019 (déjà présenté à La Villette en 2018!
Texier a joué ici avec Brötzmann il y a des années et souvent à Jazzdor comme en 2013 cette « Song For Paul Motian » avec François Corneloup il avait raconté une anecdote sur Motian (batteur de Bill Evans « Sunday At the Village Vanguard », qui était venu avec Chris Potter la première année où j’ai été invité à jazzdor! Rencontrant donc un musicien il lui demanda s’il avait croisé Motian et la réponse fut « He was just shining » (il brillait tout simplement) ! Bref Henri Texier est un grand contrebassiste français , qui a fêté ses 30 ans de carrière en 2017 à Marciac accompagné cette fois de son fils Sébastien Texier, saxophone alto & clarinettes / Vincent Lê Quang, saxophones /Manu Codjia, guitare et Gautier Garrigue, batterie!
Photos Patrick LambinTexier a toujours ce son énorme presque de guembri golpé des doigts du bas et glissé du haut et ce son boisé magnifique de puissance et mélodie (avec un plectre?)!
Puis son nouveau batteur Gautier Garrigue (Texier avait aime ce nom et Manu Codja, son
guitariste depuis « Holy Lola » qui a bien assuré à mettre « Mucho calor » à ses 30 ans lui a dit ayant joué avec lui (avec Blackwallstreet ) lui a dit qu'il jouait bien! Et Garrigue envoie un vent de tonnerre percussif dans
la nouvelle formation de Texier en solo, tant en marquant aussi bien la
rythmique))
Et son fils
Sébastien l’accompagne à la clarinette avec Vincent Lê Quang, autre saxo
sonnant bombarde au soprano!
Photos Patrick Lambin
Manu codja joue mieux dans ce disque que dans un
aucun autre depuis Optictopic de Donarier, plus jazz, moins sec, vu à Jazzdor au TJP! Bel
unisson final des souffleurs jusqu'à la fin!
C’était déjà « Chance » , titre éponyme d’un albumsorti cette année! Une de ces ballades dont Texier a le secret dont ma préférée resterait « Don’t Buy Ivory Any More » , Texier est un grand défenseur de l’écologie et des éléphants, depuis Mad Nomads mon album préféré de Texier !
Autre mélodie au groove que j'ai bien aimé sur Sand woman, « Les là-bas » avec un côté « Cool & Funky » à la Ronny Jordan de codja!
Photos Patrick Lambin
Cette fois Sébastien est a la clarinette basse, Lê Quang au soprano (un peu des chorus de
« Senga Abélé »
de Dibango sur la même compile The rebirth of cool))! Plus apaisé, Codja me rappelle la Wes
Montgomery!
Et après le solo de texier bon riff des souffleurs!
Un petit côté « Carnet de Routes » de Romano Sclavis Texier avec de magnifiques photos de Guy Le Querrec!
(Sclavisfinira le festival avec Lucian Ban le 23 novembre a la Briquetterie de Schiltigheim pour « Oedipus Redux » d’après Enesco, et devait jouer cette année « Characters On The wall » mais concert annulé comme le festival cette année!)
Ils poursuivent avec « Hungry man » fondu enchaîné de contrebasse sur la guitare et thème ralenti par les souffleurs et solo sax , cette fois a l'alto avec Codja en rythmique sur l;'assise de Texier qu’il a de commune avec Mingus et les cymbales solaires en tinkty boum de Garrique! Puis Garrigue marque le tempo pour le solo de clarinette de Seb texier!
Et c'est Texier qui rallonge pour Codja en blues!
Je me souviens d'un concert Prévert pour (V)ivre avec Christophe Marguet à Jazzdor (le lendemain au fosse des treize), à l’origine prix charles cros avec son fiis pour leur quartet Résistance poétique () et à la fin, Texier haranguait ce batteur de l'âge de son fils d' « Encore » répétés, prolongeant l’intensité!
Texier a aussi un côté Mingus dans les stop time!
« Sacrifice » enregistré avec le Hop Quintet et pour la BO de « Remparts D’Argile » avec Tony Rabeson en plus petit comité est présenté en français et anglais Texier ne sait pas en allemand, c'est vrai qu'on est en Allemagne! C’est drôle de l'entendre parler anglais!)
Solo d'alto débridé de Seb Texier suivi de Lê Quang au ténor!
Solo époustouflant de Seb Texier très rapide puis lesterien!
Henri Texier l'africain enchaîne avec la guitare et batterie en trio! Je m'étais
inquiété pour sa santé lors du concert "Prévert pour vivre" (mon père qui
lui ressemblait barbe-blanchistiquement parlant mourait alors d'un cancer,
peut-être faisais je un transfert)!
Photos Patrick Lambin
Mais là il était en forme! Solo de Garrigue
hallucinant! Texier a la générosité de laisser jouer les autres des grands
improvisateurs!
Et autres reviennent avec belle chase des souffleurs sur la guitare!
Texier commence le bis sur « Quand tout s'arrête » (une amie Aurélie, qui a découvert le jazz avec Le cheval d'Azur quintet
, m'a parlé d'une version live longue en vidéo, peut-être celle-ci) à la Ys d'Allan Stivell,
breton comme lui!
Photos Patrick Lambin
En effet ce thème est un peu breton avec les souffleurs!
Et dans ce dernier blues, Codja me rappelle Jerry Garcia du Gratefull Dead dans Dark Star au slide!
Jean-Daniel BURKHARDT
Photos Patrick Lambin