Jip Cool  a sorti  son premier album Paradis Rockqui a eu les honneurs des DNA!

C’est un super album  de Rock’N’Roll Swing Jazz Blues vintage qui donne envie de repartir en mustang noire et rouge (prêtée par Passion Mustang 67), et vous emmènera bien au delà des 100 kilomètres réglementaires dans l’espace spatio-temporel,  aux Etats Unis que Jip Cool après s’être rêvé en « Davy Crocket »  toute son enfance,  a visité en routard en 1995 de Memphis pour Elvis e passant par Nashvlle pour la Country, Chicago pour le Blues, Dallas pour les cow-boys du Texas et jusqu'à La Nouvelle-Orléans pour le Mardis Gras et la naissance du Jazz et le Zydeco, le funk aussi avec Dr John...) à l'époque du rock accompagné de Martin Wolfli (sax)) et la bonne trompette de Nicolas Koenig  (Trompette/bugle)  rajoute la touche de jazz juste quand il faut ! La section rythmique est formée d’Aloyse Dynamo dont il est le bassiste des Dynamos depuis 10 ans (ils ont sorti dernièrement « Jazz à tous les étages»,

Nicolas Wohlgemuth batterie, Martin Goguel D’Allondans  aux congas pour la « touche latine » dont parlait Jelly roll Morton, Jip Cool est à la guitare, au banjo et à la basse, au chant et aux choeurs!

Le trip commence sur la Route 67 (on n’est pas aux States tout de même, même si Jip c débuté dans le Comique avec Kansas Of Elsass au 69 Show de la Java) au « Rocky bar » (qui existe à Huttenheim) et où ce clip fut tourné en 2011) sur de bons riffs de saxo Rhythm'n'blues et Martin Wolfli   (pensée pour Little Richard  mort samedi dernier)! Dès ce titre, le piano Boogie Woogie d’Aloyse et les chœurs font merveille, et ceci dans la version album  jusqu’aux trois petites notes finales guitare, piano rappelant pour moi ce que le riff Rock doit aux trois petites notes finales de Count Basie dans « One O’Clock Jump »!  On sait déjà que le Rock de Jip Cool vient aussi du Jazz et l’englobe, puisqu’il s’assume comme Rock’N’Roll  Swing Jazz Blues!

Dans « Oh non baby », jip Cool  yodle comme Elvis,  c’est notre Eddy Mitchell ou Dick Rivers (le seul rockeur français à avoir connu Elvis personnellement en allant très tôt aux Etats-Unis) local, et les textes sont drôles et sans prétention, parlent de la vie réelle, parfois ironiques, comme ceux de son pianiste Aloyse (dont Jip cool est le bassiste des Dynamos  et qui assure en boogie-woogie! Ils savent faire en artisans de la musique divertissante aux paroles drôles sur des musiques sérieusement excellentes, dans la tradition Rock Jazz Bayou et font tout eux-mêmes! Mais à la fin, après un bon solo de guitare Jip Cool préfère sa guitare à sa baby (Lester Young aussi préférait jammer à retrouver sa copine)!

« Arrivé sur la plage »  n'est pas loin d'Hier a la Serena ou nous invitait le premier EP exotique de jip cool! Cette plage alcaline et sa sirène sont accessibles à tous sans modération ! Et l’album aussi toujours en vente à Ergersheim (67) au magasin/tabac « Mini-Bruche » (Strasbourg/Krutenau).

Et aussi disponible sur demande à : jipcool.music@gmail.com, Mini-bruche Ergersheim et Le Cabaret du Chat! Pour les langueurs de cordes Hawaïennes berçant l’oreille comme celles d'un hamac, Jean-Luc Roth a amené le slide (style de guitare américain consistant à faire glisser un bottleneck (tube de plastique ou de fer pour les blancs de la country, col de bouteille pour les blesmen noirs) sur les codres pour produire un effet de glissando) de son dobro! Solo très rapide de trompette ou de clavier l’imitant, je ne sais pas!


Après avoir passé une bonne nuit avec la sirène, Jip Cool reprend la route toujours branché sur la « Radio Rock »
et sans pub, «pas de paroles, que des morceaux », avec sa guitare rythmique imperturbable et un bon solo de Jean-Luc Roth avec de bon chœurs doo wop,  passant non loin du « Torrey Canyon » de Gainsbourg, avec de bien meilleures guitares et des cuivres moins mécaniques!

Avec une guitare plus électrique  et rageuse et  un riff de saxo en diable, avec le temps, l’accoutumance, l'amour « est si superflu » « même si tu t’occupes de moi tous les soirs »,   "J'y crois. J'y crois plus" et peut être « une fille ou un p’tit gars » y aidera-t-il  Jip Cool! Celle là me fait penser dans sa rage non conventionnelle à un Rock plus tardif mais qui renouait avec le vrai Rock en France, Bijou et leur « Oh Non Pas pour moi»

Jip cool aime aussi le Blues, il y en a dans son Rock, et son « Trip blues »  rappelle « Le Blouse du dentiste »de Boris Vian pour Henri (cording) (sous ce pseudo, ils commirent d’autres Rock (quoique tous deux préféraient le Jazz au Rock) parodiques alimentaires comme « Rock’N’Rollmops », « Va te faire cuire un œuf, man ») Salvador arrangé par Quincy Jones! En réécoutant cela mort de rire de cet humour potache, je me dis que Jip Cool et Aloyse n’en sont pas loin, ou sont les plus proches héritiers locaux de cette tradition! Avec aussi  une belle mélancolie dans ce « Trip Blues » d’un routard musical clopant et d’une routarde errante avec  un excellent solo de blues à vous fendre l’âme de son électricité  du guitariste de Blues Jens Mayer (ex guitariste du Gong de Pierre Moerlen qui étudié au Conservatoire de Strasbourg)  en guest!

C’est peut-être ce que Jip Cool ou Aloyse ont de plus que Vian, de dépasser la marrade parodique pour vous cueillir aussi émotionnellement !

Jip Cool passe la frontière mexicaine et on se retrouve en pays « Spanish Country »rappelant l' »Ysabel table dance» de Charles Mingus avec la trompette mariachi de Nicolas Koenig  dans cet habile instrumental (à l’origine composé pour une publicité freshmile et repris en instrumental de 2 minutes) a la Shadows avec guitare espagnole (Jip a commencé à la guitare espagnole, étant d’origine Espagnole d’Andalousie par sa mère) avec l’ancien guitariste des Dynamos, Michael Messas à la guitare flamenco qu’on entend dans cette chanson, dégagée « Un petit peu salé »en guest!


A propos pourquoi s'appelle t il  Cool jip ? Vous le saurez (ou pas, mais vous rirez de ce qu’il dit de sa naissance et de son enfance tapageuse, dans le texte, l’un des plus drôles de l’album) dans « Mon nom c'est cool » et pour moi il l'est au sens de Jack Kerouac qui en inventa le terme car il n’aurait pas craché sur une virée avec Dean Moriarty!  Sa voix est plus lointaine sur ce titre, passant la frontière de l’époque de sa naissance et du clip où il crève l’écran en noir et blanc avec un guitariste moustachu et édenté et Aloyse au piano bastringueet de d’excellentes choristes  « Cool Cool » à sa gloire) où il joue du banjo sur un tempo d’enfer! Avec auto-dérision, Jip Cool se la joue pour de faux! Bon titre Country Rock Blues! Le clip est en noir et blanc mais ne date pas du siècle dernier, seulement de 2009!

Il y finit « au Casino de Niederbronn » devant « des rombières à sonotone » !

Jip Cool aura bien mérité son « Paradis Rock », titre éponyme de son album et le partage avant d’y être dans cet album avec nous, avec un super riff de sax et encore un solo de Blues de Jens Mayer, avant d’y rejoindre avec sa pin-up  Elvis, Chuck, Gene, Dick et tant d’autres!

 

Plus drôle, « Pépète Pépito » amusera vos enfants, chantée avec SarahEddy 

et JB Mersiolqui a réalisé l’album (et vient de sortir «JaibbEe Le Magnîfîk »un concept album disponible en CD le 15 avril en CD (car il fait de belles pochettes il préfère le CD, voire vinyle au numérique, dispo en numérique le 15 octobre) en  « Pepito son magot» paparazzo ? qu’on a jamais entendu dans cette tonalité comique (mais je n’ai dû l’entendre que dans du Léo Ferré) ! Le saxo y est excellent aussi dans les basses

«L'histoire de jipy » est l'histoire d'un guitar héros du blues Rock imaginaire (ou jip se rêve en guitariste de Country jusqu’à Memphis) avec de bonnes vocalises doo wop en basse de Jip comme dans sa version de « Davy Crocket » et un bon slide ou dobro de Jean-Luc Roth! Celle-ci aussi plaira à vos enfants !

Pour être heureux en amour, la recette de jip cool est Simple: « Amour gâteau et Jazz », et les musiciens y excellent, le trompettiste s’en donnant à cœur joie sur le seul titre officiellement Jazz de l’album, mais tout l’album l’est par ses interventions et fonds sonores! C’est un peu la suite de « J’y crois, J’y crois plus » , le héros ayant trouvé le bonheur en famille ! Aloyse y excelle au piano par des clusts vigoureux! Nougaro a écrit « Western »  ou « Les mains d’une femme dans la farine »  sur le même thème, sans être aussi rock que Jip et seul Jip finit par redécorer la tapisserie de la cuisine avec la pâtisserie! 

Enfin, Quand on n’aime pas l'église, une bonne manière de la rendre passionnante est le gospel «Tous les dimanches » (clip en 2012  avec ces fous du gospel hippies et le choriste Magic Ben en faux Little Richard et même une squaw à tresses !), (avec toujours Sarah Eddy et JB Mersiol aux chœurs sur l’album, mais le vit aussi à Memphis et vous conseille cet album Gospel d’Elvis qui en enregistra trois ! Autre anecdote : Lorsque Elvis Presley passa par Paris sur le chemin du Service Militaire (l’Elvis encore Rock, jeune et provocateur), il chanta des gospels avec le Golden Gate Quartet dans la loge de Line Renaud pour seule spectatrice privilégiée!

Et jip nous a gardé son plus beau texte de chanson d’amour pour le slow final « Toi mon soleil »que j'aime, qui n’est finalement pas un décrochage de « Sunshine Of My Life »  pour nous cueillir jusqu'au bout par une guitare magnifique de Jen Mayer et la mélodie merveilleuse avec des choubidooowa  guimauve chamallow (le reste du gâteau précédent?) en veux-tu en voilà à faire rougir les play boys de Dutronc! Le piège c’est que ça juste envie de remettre le disque en entier!

Bref le meilleur de Rock Swing Blues Jazz que j’aie entendu depuis très longtemps!  

Son CD sera aussi en vente à Sweet Candy Shop à Molsheim dès cette semaine aussi! 

Jean Daniel BURKHARDT