FRANçOIS MERVILLE: Première de DRUMS ODYSSEY SOLO POUR JAZZDOR à La Médiathèque Malraux
Par jean daniel burkhardt le mercredi, mars 25 2020, 11:51 - JAZZ - Lien permanent
Samedi à 15 heures, à la Médiathèque André Malraux, autre solo de Francois Merville Drums Odyssey
Le titre (et l’idée) sont inspirés du solo de Jo Jones sur Caravan de Duke Ellington dans Jazz Odyssey! Merville est venu comme ici avec Sclavis (et Olivier Lété) et Bernard Struber avec qui il sera à Schirmeck le 19 novembre Première pour Merville et premier solo de batterie à la Médiathèque!
Une petite cymbale est retournée!
Drums Odyssey est un disque de batteurs dont Jo Jones qu'il a aimé enfant!
D'une enfance à l'autre, une bébé ravie vagit! Sera-t-elle batteuse un jour?
Il joue sur une batterie Gretsch blanche!
D'abord tournoiement des balais d'une main, puis accélère en tinkty boum à la Kenny Clarke le frottement des spatules, et de l'autre main nue percute le tom et entre les deux la cymbale charley sur 2 temps en gardant le tempo lent du balais! intérêt à être rythmiquement ambidextre et dissocier les deux mains pour jouer ainsi!
François Merville est percussionniste d'une main et batteur de l'autre faisant monter la sauce! Puis autre main a la baguette d'un tempo plus soutenu puis ralenti de haut en. Bas en cymbales puis grosse caisse des 2 baguettes sur la charley et roulements! Inversant les mains comme Lizst ou comme stridaient les pianistes! Puis du coude!
Puis bruissement de toms entrecoupes de charley et accélère!
Crépitement de toms du bout de d'une baguette et du manche de l'autre (Elvin Jones était réputé prendre la baguette par le gros bout (dit Alain Gerber, dans sa thèse Le cas Coltrane)!
Puis d'une baguette ouatée et du balais, il fait résonner les cymbales en gongs (comme Jo Jones aux pieds de Charlie Parker et furtif.
Des 2 baguettes ouatées sur les cymbaletttes très vite! Han Bennink à ressort? Oui dans le lancer de baguettes, un jour au Musée D'Art Moderne pour Jazzdor, il envoyer valser à coups de pied les éléments de sa batterie aux quatre coins de la scène finissant par utiliser les cymbales au lancer!
Puis chaine de vélo au goudron à la Jim Black, plus furtivement, un seul passage!
Manipulation de bols a la Paul Lovens!
Merville accélére en gongs de gamelans balinais! Puis il tourne le bol en raclant puis le fait résonner comme Terrje Isungstet ses glaces dans un igloo à son ice festival (batteur norvégien qui avait ramené àPôle sud la corne de la dernière chève de Norvège) ses icebergs d'une toute fine baguette rouge!
Puis fait chauffer la "Casina Gascona" de Bernard Lubat?
Sur le tempo de Jo Jones?
Même rythme en passant d'un élément a l'autre! (Humair qui disait "chercher à garder le même tempo" dans Jazz Magazine?)
"La batterie, le tambour ou la joie percussive de l'enfant" disait un batteur à Jazz Magazine ou aux Allumés du Jazz?
Et il finit sur la cymbale retournée comme sur son album "O Mago Hermeto" dédié à Hermeto Paschoal!
Sèchement rebondissants, les ras font des claquettes!
Et les balais de bois la jungle savane dans les blés!
Et de ses lèvres Merville fait le cheval synchrone avec la vagissante bébé (seule en communication sonore avec lui)!
Des grains de poussière volent des balais comme des particules de soleil ou de blé moissonné, ou la lumière sur la savane africaine! "Aaah" crie d'aise la nourrissonne!
Des deux baguettes les deux cymbales, accélérées par la charley et la caisse claire au pied!
Un chant d’Afrique ou de Réunion, "Adekalom?" Ou son tempo furtivement! Les deux baguettes faisant feu sur le même tom! Et fin cymbale en triolet!
J'ai cité plutôt des batteurs récents passés à Jazzdor, mais Merville s'inspire aussi, plus que beaucoup de batteurs actuels, des anciens que je n'ai pu reconnaître!
Jean Daniel BURKHARDT
photos du concert de moi!