SOIREE OH DU 1er DECEMBRE AVEC POLAROÏD 3
Par jean daniel burkhardt le mercredi, décembre 5 2018, 07:46 - ELECTRO - Lien permanent
Arrivé à la fin du
concert de l'Atelier du CEDIM (Centre Européen D'Improvisation Musicale dont les membres du
Colectif Oh sont les directeurs et enseignants), je suis content que ce soit
l'atelier Latin Combo
du tromboniste Pascal Beck du groupe Sonando
en première partie! Bandonéon (nouvellement arrivé),
piano,
contrebasse, percus (congas et timbalès), chanteuse, chanteur,
batteuse, trombone et trompette car c'est le plus festif de leurs
ateliers! Ils jouent et chantent "Baila
maria"
)
en version plus Salsa qu'Ishtar et Alabina!
J'avoue avoir raté le concert de Tangerine en abreuvant d'anecdotes sur le Jazz des années 20 à 50s un pauvre étudiant pianiste et batteur du CEDIM!
Ils commencent par «Moonghost» «When you kiss me nothing is real» (histoire de possession?), une superbe mélodie! Il y a plus de nappes et un son plus atmosphérique par groupes d'effets modulés dans les claviers qu'avant et une batterie martiale au tempo presque latin ou afro sans effets je crois!
Christine Clément est magnifique dans
sa robe a cheveux, crinière ou plumes d'engoulevent!
Ils continuent avec une nouvelle
chanson «a travel road»
bien rythmée et tremblotante des deux claviers (Clément aussi)
puis Imbs rhodes saturé et solo de bugle de Clément «qui dit ne
pas en avoir joué depuis longtemps)!
Sur
«A pleasant dream»,
Clément prend une voix de petite fille et Rees joue avec des percus
a graines sur sa batterie!
Puis Rees se lève aux baguettes et Imbs
envoie le son du clavier debout, puis cela se calme au piano sur la
grosse caisse à pied sourde et de plus en plus fort!
Beau solo de
piano a la Satie puis envolée éclaircissante à la Glass!
«What a wave must be» est une des chansons déjà présente sur One de Polaroïd4 sur un magnifique texte d'Emily Dickinson, poétesse américaine qui vécut cloîtrée pendant la guerre de Sécession qui n'a jamais vu «mer ni vague ni parlé a dieu ni visité le ciel» mais les imagine et reprise sur «Rivers» avec plus d'écho sur la voix que sur One puis batterie! Plus atmosphérique et plus d'écho doublant la voix!
La batterie est
peut-être plus puissante dans ses montées aux rythmes complexes et
cymbale surmontée d'une plaque noire comme celle de Jim Black,
puis Imbs fait un super solo de clavier saturé à la Xenophon
Autre texte d'Emily Dickinson «the
suburbs of a secret» «pas jouée depuis trop longtemps»
(d'ailleurs disparue du web avec le premier album) dit Clément! Imbs
ajoute, avec son humour pince-sans-rire «c'est d'ailleurs avec une
émotion non dissimulable que nous allons jouer ce morceau»! Là
aussi le texte est porté par une mélodie magnifique et Christine
Clément le rythme d'un tambourin contre sa jambe! Superbe piano
aussi! Puis après les strophes, chante en mode rewind (l'effet solo le
plus fréquent sur «Rivers»)!
puis Christine Clément au bugle! Peut-être celle-ci est-elle plus puissante que sur One!
«I live» est magnifique quoiqu'un peu triste «it's all in», mais belle progression rythmique!
Imbs "next tune Cathedral!"
Belle mélodie puis de plus en plus pêchu et profond!
«Cachette» (d'après Emily Dickinson) arrive avec une «spéciale dédicace pour Jean Daniel! On s'est assagis selon Jean-Daniel» dit imbs! C'est surtout le solo horrifique de Clément en cris aspirés puis langue imaginaire à la Phil Minton qui me manque en mode rewind et Temps de cerveau indisponible mais Clément fait avant un cri aspiré dans le micro et avec reverb mintonienne comme sur One! Ils ont trouvé un bon compromis!
«The read»
encore beau texte et mélodie progressive "what can nature
disapear" a deux claviers par Clément aussi!
Bonne batterie et clavier debout puis piano! Serait-ce une chanson écolo?
En Bis, gros son profond de claviers
puis belle mélodie d'«A world is dead» (enregistré sur
l'EP intermédiaire «Rebirth of Joy»
après «One» et repris sur «Rivers» avec solo des deux claviers! Peut-être ce titre à la base
mélancolique a-t-il gagné en puissance en live!
Bref, Suivez Polaroïd3!
Jean Daniel BURKHARDT
Photos Patrick Lambin