MILDLIFE & THE MAUSKOVIC DANCE BAND à L’ESPACE DJANGO pour CONTRETEMPS 2019
Par jean daniel burkhardt le mercredi, juillet 17 2019, 12:47 - ROCK - Lien permanent
Le Vendredi 7 juin 2019, le festival Contretemps invitait deux groupes Pop à L’Espace Django (dont la programmation de rentrée est disponible) : Mildlife & Le Mauskovic Dance Band!
Mildlife, des Australiens commencent par des claviers psyché, un riff de basse, puis claviers flottants (leur côté rock 70ies floydien, mais plus rassurant par le groove constant de de basse de Tom, puis batterie et la ca groove plus, la guitare rickenbacker en restant hypnotique et la voix angélique du claviers! Soft funk!
Un air de déjà entendu dans le krautrock mais revitalisé façon dansant plus festif et moins glauque (no wave ou old pas Cold plus sea waves immémoriales éternelles, pas new wave) en gardant les planantes langueurs partagées entre les instrumentistes!
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Un tempo un peu plus rapide et exotique (un certain tropicalisme à la Gilberto Gil et « Todas Menina Bahianas »
(à la Al Jarreau « Roof Garden » « Breakin’ Away »!
« The Gloves Don’t Bite » est plus rapide et solaire en live que sur l’album. Pourquoi les gants nous mordraient-ils au printemps ? Mais j’adore cette mélodie !
Les bénévoles de contretemps sont déjà en train de gambader sauter partout en t-shirt bleus ou roses pour les filles à part Laura en bleu, roses pour les garçons cette année, on n’est pas chez la Bolsonara (sa ministre de l’éducation)!
Soudain lueurs rouges flippantes comme chez les Floyd période Syd Barrett en club à leurs débuts à l'UFO Club en 1966!
Le guitariste a la
voix vocodée a quelque chose de notre Adam and the Madams qui est d’ailleurs dans la salle, comme
Cyprien son complice! Descente de
clavier en vague vertigineuse puis soudain comme se leve un oiseau le souffle
surprise d'une flute jouée par le guitariste! Avec le groove de la basse. ça
fait « Return to Forever »
(dont le nom correspondrait a la démarche! La midlife entre passe et futur! Sauf
que c’est MiLdlife ! Le guitariste scatte
avec sa pédale d'effets en jouant a la Peter Frampton!
Le clavier est un
magicien sonore capable de coups de griffes comme de nappes!
Et quand le guitariste prend sa flûte, pour « How Long Does It Take ?» on ne plane pas loin de « Just a poke » de Sweet Smokequ'auraient pas fumé le drapeau!
Les langueurs du rock 60 70 avec un groove de basse constant plus actuel! J'avoue ils me font à nouveau aimer la pop, ces australopithèques de l'espace sortie de la dichotomie valiumisés/hurleurs énervés des 90ies qui m’en avait dégoûté! Aucune présentation entre les morceaux, un changement de lumières (blanche a ce moment) et de rythme! La guitare a un son hallucinant liquide quand elle joue psyché et des montées a la Floyd (« Dark side of the moon »!
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La basse remet l'énergie en jeu dans le final, alors que guitare et clavier vont se balader dans les « Strawberry fields »dans une liquidité ou « nothing is real »!
Voilà la magnifique
« The Magnificent Moon »,
ma chanson préférée de Mildlife qui est plus solaire en live que sur disque, chantée par le guitariste samplé ensuite par le clavier pour le prolonger! Cette
chanson a même eu les honneurs d’un Transfert de Gilles Peterson!
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Ma compo préférée pour son début lent mais groovy et la mélodie de la voix traînante et mélancolique du clavier avec des nappes envoûtantes et hypnotiques!
La guitare fait monter la « magnificent moon » dans le ciel sur les sommets slappés de la basse! Puis clavier! C'est aussi leur chanson la plus groovie!
Le clavier est excellent dans les nappes aiguës et les diffractées, les textures sonores variées! Il a un clavier OB-6 et peut-être un modulateur devant!
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Y a même Fleur, une fille que je dessinais y a plus de 20 ans!
Et une qui bondit sur la basse en arrière!
Mais la chanson très
longue continue sur une mélodie différente avec le guitariste un peu aux chœurs!
Et final bien groovy puis vocal angélique dans le spot lunaire!
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La guitare jouée haut
à la Beatlesfait un peu «Joséphine »
ou plutôt « On The Beach » de Chris Réa sur la basse, ce funk
solaire des 90ies!
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La batterie est
derrière mais assure une efficace pulsation groove ou exotique!
C'est la dernière date de leur tournée! Le dernier titre part en basse « Shaft » d'Isaac Hayes alias « Black Moses » blaxloitation mais la encore va plus loin ou ailleurs, avec une voix vocodée du guitariste à la Daft Punk « Around The World », c'est presque le thème plus rythmique à quelques pas de « Love Street » des Doors mais là encore mélangée avec un autre truc et un bon duo basse guitare! Sur des morceaux très longs, il s'y entendent a mélanger les ambiances et les influences!
Voici l'instru de flûte du guitariste sur « How Long Does It Take? », puis basse super groovy sur claviers en boucles liquides! Bien groovy cet instru mais là encore multi-texture et strates par les différents instruments!
On n’est pas loin non plus de Jethro Tull dans la flûte!
Le second groupe, The Mauskovic Dance Band est aussi psyché mais plus énergique et funky, exotique! Et chanteur dans l'aigu jungle Bee Gees aux maracas basse à béret guevariste, claviers aux bongos, stratocaster rouge en chemise hawaïenne et rythmes sinueux et changeant de direction d'un coup de guitare machette et de timbales du guitariste stratosphériquement groove mais dubblement échotisée, et bonne double cowbell!
"Sheeeeeee lady!"
J’ai bien aimé
« Repeating night » plus afro beat!
Un côte plus rock 60ies d'ailleurs reprenant les rythmes exotiques pour les adjoindre a un rock ou funk réduit a son énergie riffée, comme pour rendre aux caraïbes ce qu'elles auraient pu perdre dans le rock pour sauver un rock qui n'étonne plus avec des vocaux et sirènes sound systems dignes du festival Reggae Bash!
Shin spade never She! Il y a aussi des échos de Jerry Lee Lewis (qui se produit encore)! dans la propulsion présence/ absence au micro, un côté Suicide dans les effets dub de voix, les cris mais qui refuserait de passer à l’acte car plus positivement exotique!
« Let's the kiss
by the sea!» (comme les Doorsdans « Moonlight drive » mais caribéennement complexifie
rythmiquement!
Cela continue avec « Many goes » « Continue the Fun » aux claviers asiatisants sur les sirènes sound system! Bons bongos du guitariste et clavier au maraca sur clavier de l'autre chanteur balançant les sirènes et crie a la fin "maby many" !
« Ououououh » comme Beni Morédans le Mambo N° 5 de Perez Prado sur vocaux exotico disco!
Sirènes allongées et claviers lents sur percus dub lents mais sinueuses «see it now to the nighty six to the mighty love »! Avec montée de claviers et percus naturellement lentes et dubbées! Le live peut aussi reproduire les rythmiques digitalisees des machines (le dub est né d'une erreur d'ingé son jamaicain (C'est en 1967 sur l'île de la Jamaïque que le disc-jockey Rudy Redwood du sound-system Supreme Ruler of Sound va diffuser le premier morceau de reggae en version instrumentale (c'est-à-dire sans la partie vocale) dans un dancehall. Cette version est en fait due à une erreur de gravure du disque test en acétate, une dub plate d'un tube des Paragons paru à l'origine sur le label Treasure Isle. La surprise est immense et le public est très réceptif) avant que Lee Scratch Perry ne massacre les Wailers de Bob Marley par ses remixs!) Du dub y'en aura eu le 23 juin avec le Steinregen Dubsystem!
Un titre rapide « papagaye» en perroquet sur un bon funk « sunday, Sunday» plus afro space. N'spicy! Puis cris sur les nappes! Ces Mauskovic tissent une jungle d'un exotisme hybride et mutant a eux tout seuls!
Puis ralentissent comme une machine s'arrête!
« Down in the basement » qu’ils ont joué l’an passé à Woodstock (le film sur le premier en 1969 sera projeté au festival Le Mangeur de Lune), c'est de l'afro funk mais aux paroles latines "maria disco" on n’est pas loin d'Irakere dans l'energie!
C'est des Perez du Prado de hollande, des Beni Morés 2.0 passés des nordiques du plat pays s'inventant des montagnes et des jungles d'ailleurs où il fait plus chaud mais sans copier coller par le décalage électro dub pop blanche, n'en prenant que l'ossature rythmique! On n’est pas loin de « Remain in light » des Talking heads en plus exotiquement assume et jungle urbaine tranchée de Television en moins névrotique ou tartinant l’underground à la The Jamdans la voix, un côté CBGB prenant ses vacances au Shrine Auditorium de Féla! Et les vocaux sont plus drôles!
La débilité assumée de l’euro disco dance leur empêche de se la péter Cubanos et leur exotisme de rastaquouères de pacotille la sauve, ces sourissovitch (mauskovic) d'un ailleurs imaginaire ou en rêvant!
Du coup l'électro arabisante de la cité a la sortie « rirartone » prend une autre dimension!
Et plus ils ont fini après le dernier tram! Dû partir avant pour pas traverser le Neuhof a pied jusqu'au ciné cité où mixait Moxie!
Jean Daniel BURKHARDT
photos de moi (les trop grandes et ratées) et Contretemps!
Traduction de la première partie en anglais pour Mildife:
On Friday 7 june 2019, Contretemps festival invited deux Pop bands at L’Espace Django (whose september programmation is now available ) : Mildlife & Le Mauskovic Dance Band!
Mildlife, Australians, begin with psyché keys, bass riffs, then floating keys (their 70ies floydian rock side, but more reasssuring by the contant grooveof Tom's bass, then drum, and then it grooves more, rickenbacker guitar rickenbacker staying hypnotic and angelic voice of the keyboardist! Soft funk!
An air of already heard in the krautrock but revitalized in a dancing more festive way and less glaucous (i read it was "NO WAVE" or OLD not COLD, more sea WAVES immémorials eternals, than NEW WAVE) keeping the space planantes shared between the instrumentists!
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Aspeeder and exotic tempo (a certain Gilberto Gil tropicalism in « Todas Menina Bahianas »
or Al Jarreau's « Roof Garden » guitar groove in « Breakin’ Away »!
« The Gloves Don’t Bite » is speeder soliar live than on the album. Why would gloves bite us in spring? But i adore this melody!
Contretemps volunteers are yet running, jumping and dancing everywhere in blue for boys or pink for girls t-shirts this year (but i suspect them to have produced more less blues than pinks to force some boys to be pink by gay militantism!), except Laura in blue , we're not by Bolsonara (his education minister wants boys in blue, and girls in pink)!
Suddenly flippant red lights like by the Floyd at Syd Barrett period in club at their beginning à l'UFO Club en 1966!
The guitarist has a vocoded voice and something of Adam and the Madams who is in the public like his acomplice Cyprien! Keys descent in vertiginous wave, then suddenly rises as a bird the surprise whistle of a flute played by guitarist! With the bass grrove, it makes « Return to Forever » (whose name would correspond to their name: middlife between past and future! Except the name is miLdlife!). Guitarist scats with a pedal effects playang like Peter Frampton!
The keyboard player is a sonic magician, able to grippers and waves!
And when the guitarist takes his flute for « How
Long Does It Take ?», we don't get high far from « Just a poke » of Sweet Smoke that would'n't have smoked the flag! I told them, they don't know this band!
The langueurs of rock 60 70 with constant bass groove are more actual! I admit they make me love pop again, these australopithecuses from out of space, out of the 90ies valiumised depressives/ angry shouting young peoples that disgusted me of it! No presentation between the titles , a change of rythm or lights (white at this moment)! The guitar has an extraordinary liquid sound when played psyché with rising on Pink Floyd's on the « Dark side of the moon »!
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The bass removes energy in the final, as guitar and keyboard go running through the « Strawberry fields »in a « nothing is real » liquidity!
Here is « The Magnificent Moon », my favourite Mildlife song, more solar played live than sur disque, sung by the guitarist sampled by the keyboard to prolong it! This song even had the honours of Gilles Peterson!
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It's my favourite compo for slow but groovy beginning and melancholic drawling voice of the keyboard player with hypnotic bewitching sound shapes!
The guitare makes « magnificent moon » rise in the sky on the slapped bass's crests, than keyboard, and their grooviest song!
The keyboard player is just excellent in high shapes, the diffracted ones and various sound textures on OB-6 keyboard with maybe a modulator!
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There s even Flower, a girl i used to draw more than 20 years ago!
And another girl dances jumping back on the bass!
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The high played like the Beatles guitar makes a little Chris Réa's «Joséphine »
or more « On The Beach » on the bass, 90ies sunny funk!
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The drum is behind, but gives an efficient groove or exotic pulsation!
It's the last date of their tour! The last title goes on « Shaft » bass from Isaac d'Isaac Hayes alias « Black Moses » blaxloitation but once more goes futher or elsewhere with guitarist vocoded voice as Daft Punk's « Around The World », it's the most rythmic title a few steps from Door's « Love Street »
but one more mixed with another thing, and good bass guitare duo! On very long titles, they're good at melting atmospheres, textures and influences!
The guitarist's instrumental flute solo of « How Long Does It Take? », well groovy but once more multi-textured and stratified by different the instruments then top grrovy bass on keyboards in liquid loops!
We're not far from Jethro Tull in the flute!
Jean Daniel BURKHARDT