DOPE TONES AU CAFE DE LA BIENNALE
Par jean daniel burkhardt le vendredi, mars 15 2019, 16:18 - FUNK - Lien permanent
Le set de Dope Tones Records, le label de Dj Ficus (moitié de Caterva) et Steven Wobblejayqui collaborent déjà sur ses podcasts radio commence plus nu jazz broken pour public assis et plus rare en ce jeudi soir pluvieux, plus vieux de quelques jours depuis la soirée a la kulture! Wob passe de la house a boite a rythme!
Ficus commence plus broken jazzy avec de bons vocaux de Kaydi Tatham et cuivres ou funky space! Pour lui (m'avait-il dit d'un clavier suisse invité à Contretemps) c'est comme du jazz fusion 70ies aujourd'hui! J'apprecie cette ouverture d'esprit qui me l'ouvre a entendre derrière la drum'n'bass les claviers jazzys ou Brazil 77 ou Nicola Conte sur de la sambalectro ou des oiseaux chassoliens! Les transitions peuvent partir sur la basse ou l'instru comme dans la fusion jazz funk 70s!
Wob reprend du brazil au beat qui tape bien mais avec claviers a la marvin gaye ou 80ies et bons claviers a la jazztrospection 2 sur un beat brazil! Ils aiment la bonne musique ouverte tout simplement et ficus m'a explique un jour que dans le dubstep, là où la house ou techno fait un pas lourd, le dubstep le prolonge plus naturellement!
Wob a aussi de bons vocaux soulfull masculins sur du beat a la Charles X !
Et l'inévitable nananananana! Mais avec les potters il enchaîne avec des sons tremblés qui montent vers une rythmique hip hop a la Stones Throw!
Puis de plus en plus fort avec dérapages spacy jusquq'au cheWere pas Chekere Son et hip hop!
A la biennale, (Hôtel
des postes Rue Schwenger) les casiers postaux sont recyclés culturellement!
De l'autre côté des travaux dans un vieux bâtiment Neustadt luisent deux lueurs verte!
Aux toilettes filles
(Accès Salle Des Facteurs)
la devise de notre temps: "prière de laisser la lumière
dans l'état ou vous l'avez trouvée en entrant éteinte".
Écolo! Mais si on considère la lumière comme métonymie de l'esprit!
Au retour Wob passe
de la hip hop wave « oooh dream like
a best (beast) » au bon clavier puis Ficus avec cris de coyote public
« shift girls yeah ouh hoo hoo »
sur une bonne basse batterie punk puis percus mains un peu dans le même esprit
que la reprise de Bela Lugosis Dead de Bauhausn en tambours haïtien par
Nouvelle Vague!
Mais à cet hip hop wave contestataire, Ficus rajoute toujours quelque chose de plus mélodique! Peut-être l’un passe-t-il un mélodique/instru selon les vocaux de l’autre !
ça commence a danser
qu'à 23 h 40 a la fin sur « don't du dub me" avec trompette!
Et ficus un créole fort comme du guaguanco lazarosien Gaoulé Mizik avec quelque chose de Césaria Evora!
Wob rajoute passe de Cayenne au brésil a la Giberto Gil Todas Menina Bahianas!
Et ficus rajoute le scat hip hop solaire "babalababalaba" et les vocaux pygmées d' Arrested Development et les beats sur tempo plus housy lourd moins afro!
Le beat de no sex de
Front 242 est remplacé par celui de Blue
Monday de New Order (également repris par Nouvelle Vague) qui passe quand Maysoune « féminine » et
Audrey, comme une lune tatouée habillée du cuir noir de la nuit arrivent! Je ne savais pas qu’elles se connaissaient, en fait depuis pas très longtemps mais Audrey est « dans l’énergie, la vie » comme moi « dans la poésie » que la musique et les femmes m’inspirent !
La new wave c'est leur jeunesse! Alors Wob passe aussi Once In a Lifetime des Talking Heads!
Jean Daniel BURKHARDT (photos aussi)