Jazzpassage est le seul dispositif franco-allemand au monde et c'est la 16eme édition présentant des concerts français et allemands à Strasbourg et Offenburg!

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Après être passé au fosse des treize en duo avec son batteur sous le nom d'Hildegard lernt fliegen, le vocaliste suisse Andréas Schaerer revient avec un nouveau disque A novel of anomaly, et un vrai groupe: Luciano Biondini accordéon, Kalle Kalima à la guitare et toujours Lucas Niggli à la batterie!


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Niels Wogram avait joué ici avec Bojan Z il y a cinq ans rappelle Philippe Ochem!

Schaerer et Niggli sont suisses, Biondini italien et Kalle Kallyma Finlandais vivant a Berlin depuis vingt ans dans le rôle de l'allemand du projet!

L'accordéon commence a tanguer sur ses jambes en face de la guitare aussi dans les basses puis soudain brillent les douces rutilances des cymbales et Schaerer se lève de son tabouret pour chanter «kawopo» («Swie Embri» (la ballade à la David Linx que j'ai passée à la radio?)! Les résonances de la guitare sont très intéressantes! Schaerer part dans l'aigu bouche close et mimant un trombone ou un saxophone vertical voire une scie musicale! J'ignore d'où sortent les sons de ce fredonnement suraigu comme ventriloque! Biondini aussi fait l'acrobate en haut en bas pendant son solo!

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Schaerer présente les musiciens en franco-allemand!

Ils continuent avec la chanson la plus rythmée, déjantée et rock de l'album, Dive de Kalle Kalima, avec un scat de Schaerer en j'ignore quelle langue d'abord énergique, puis il se calme en "unalala" pour repartir dans l'aigu!

Schaerer délire en schwitzerdeutsch puis annonce «Fiore Salino» (Fleur Salée) de Biondini avec effets de bouche sans électronique de Schaerer mimant une contrebasse et claque la langue contre le palais puis dans l'aigu!

Ils continent avec «Rouch Ride Sweet Land»? de Lucas Niggli avec un Schaerer plus métal, qui huûurle sur les coups de batterie hip hop et kallyma reste toujours dans les basses presque africain! Puis Kalyma joue bruitiste près des micros et Niggli se dechaîne sur le beatbox métal de Schaerer a la Médéric Collignon !

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Suit «Stil» de kalle kallyma a joué avec une baguette!

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Et Michel Portal arrive en souriant avec sa clarinette basse pour jouer avec eux, Portal refuse les compliments, alors Schaerer, alors Schaerrer les fait en allemand car il ne comprend pas!

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Et ils finissent tous sur la «Planet Zumo» de Niggli! Portal rajoute une voix, ralentit! Après un début en langue imaginaire, Schaerer part en cliquetis lingual à la Myriam Makeba sur Portal en mode techno beat box dans la rythmique (extrait de ce gig ici)! Portal s'amuse a imiter les oiseaux! Puis fait du beat box en parlant dans l'anche de sa clarinette! Schaeferisé Portal, par cette passion de gamin qui le pousse ver autrui pour partager ses jeux comme un gosse avec la joie de l'homme découvrant le feu, le feu étant le partage musical!

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En bis Schaerer dit à Portal "Tu es une inspiration mais tu es plus jeune que beaucoup de ma génération!" Portal l'invitera aussi sur «Cuba si cuba no» «comme ça on se sera invités l'un l'autre!» Cette réciprocité dans l'intention me rappelle celle d'Archie Shepp et Frank Zappa à Amougies!

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Schaerer part en yodle suisse post-moderne! Portal ça le rajeunit, l'amuse!

Jean Daniel BURKHARDT


Photos  Patrick Lambin