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Jazzdor accompagne Das Kapital (trio formé de Hasse Poulsen, guitariste Danois grandi en Afrique Du Sud et «Progressive Patriot», Edward Perraud, batteur français prêt à tout et Daniel Erdmann, saxophoniste ténor et soprano allemand) depuis le début! L'idée d'Eisler Explosion d'après les compositions d'Hans Eisler, élève de Schönberg vient de Bim pour Eisler et l'ont donné à un club belge puis enregistré un disque en avec La Royal Symphonic Wind Orchestra Vooruit en 2016! Oleo filme pour Culture Box! 60 musiciens d'harmonie du Conservatoire succèdent au royal wind belge! Premiers éclats d'harmonie puis Das Kapital Hasse Poulsen guitare (patriote progressif danois grandi en Afrique du Sud) assure l'acidité électrisante, Daniel Erdmann saxophoniste allemand lyrique envoient le premier titre Eisler Hand et Edward Perraud batteur français prêt a tout frappe un rythme martial parodique!



Le pied arc-bouté sur sa pédale d'effets Poulsen part dans les aigus électriques! Ce thème a mélodie d'un humour grinçant comme la tension de la vie a berlin dans les années 20 et sa créativité de survie allemande à Berlin ou ailleurs en 1918 malgrès les conditions très drastiques de l'Armistice et l’assassinat de Rosa Luxembourg en 1919, la créativité de la scène Cabaret Berlinoise et L'Opéra de Quatre Sous de Berthold Brecht et Kurt Weill, jusqu'à l'avènement d'Adolf Hitler en 1933, esprit critique prolongé après-guerre par le Rock ou le Punk allemand! L'harmonie offre de beaux sonores au trio!

Poulsen continue avec Sud, sorte de ballade reggae latine avec Erdmann balançant du pavillon avec lyrisme et ferveur une magnifique mélodie! Bankenlied?d'Hans Eisler pour la crise économique et les brouettes de billets d'une monnaie sans valeur! Puis drame de l'orchestre!

Thème plus lent avec guitare desperado à la Marc Ribot! Jolie mélodie! Ouest? Il y a vraiment une belle cohésion du trio avec l'harmonie! Poulsen fait son Marc Ribot, puis ils repartent de plus belle en bataille parodiant les marches militaires et Erdmann part en live sur les accords de Poulsen (Über Der selbst mord?))!

Les percussions d'harmonie vibraphone et timbales jouent sourdement puis le saxo lyrique pousse jusqu'au silence! Puis soudain clameur tous ensemble!

Poulsen fait de la guitare sur son manche en percussion....




puis fouette l'air d'un archet, puis sur la guitare (près des rivets),...

fait rebondir l'archet!



Perraud fait crisser ses cymbales! C'est le moment d'impro free débridée! Mais Erdmann reste lyrique, seul avec la flute! Frottements et rebonds d'archet puis crissements de Poulsen! Perraud a 2 balais qu'il tapote aussi côté manche! Leur originalité est aussi dans le geste musical non-conventionnel, mais le résultat et l'effet produit est plus mélodique qu'on ne l'eût cru à les voir!

Erdmann passe au soprano pour Hollywood! Nous ne sommes pas à Hollywood! Hans Eisler dont le répertoire de leur "Eisler Explosion" est inspiré par contre y a vécu entre 1938 et 1948 en exil. Il collabora Hollywwood (Eisler y enseigne à la New School University de New York et compose de la musique de chambre expérimentale. Peu avant le début de la Seconde Guerre mondiale, il déménage à Hollywood, où il compose la musique de nombreux films (Hangmen Also Die (Les Bourreaux meurent aussi) de Fritz Lang, qui fut nommé aux Oscars de 1944, None but the Lonely Heart (Rien qu'un cœur solitaire, 1944) de Clifford Odets, The Woman of the Beach (La Femme sur la plage, 1946) de Jean Renoir.
Hollywood est un des thèmes que joueront Das Kapital et L'Harmonie qui commence comme le Mackie Messer de L'Opéra quatre sous de Berthold Brecht Brecht et Kurt Weill, que Louis Armstrong reprit en anglais avec un grand succès (les mackies et leurs couteaux sont aussi aux Etats-Unis) et qu'Ella Fitzgerald ramena à Berlin après guerre en remplaçant les paroles oubliées par un scat improvisé!

C'est un reggae twist bien enlevé par l'orchestre au rythme un peu latin! Soprano plus ductile a la Lacy! Et Perraud se déchaine en un solo sauvage et furieux...



jusqu'à jongler avec sa baguette en l'air et duo avec la percu de l'harmonie! Edward Perraud, batteur jongleur et équilibriste!

Harmonie lente autour de flutes et vents mais batteries font des rythmes inquiétants auxquels se joignent saxo et guitare de plus en plus aigus et rapide!

Perrraud salue «orchestre d'harmonie plein de fougue»!

Ce programme fut créé en 2013 pour cent ans du théâtre du peuple avec orchestre d’harmonie primé de Herrenbecke!

Ont joué Sud et Est! Il y a eu plusieurs arrangeurs dont certains sont présents et arrangeur du big band flat earth society!

Ils jouent More soldaten en trio «pour laisser se reposer les lèvres de l'orchestre d'harmonie», écrit par premier survivants des camps de l’Allemagne nazie! D'abord saxo en ballade puis de plus plus rythmé par batteur et guitare et saxo monte de plus en plus tourmente et free sur petits a-coups rythmiques de Poulsen! Puis Erdmann plus sensuel sinue du ténor sur la guitare et plus dramatique pour le final! Un côté marche de la Légion étrangère?

Puis le marimba se fait circassien et la guitare est jouée corde après corde! Cette harmonie leur offre un super big band avant la reprise en comique martial avec solo-cri du guitar hero sur l'orchestre! L’intérêt de ce groupe est la concomitance de l'improvisé et de l'écrit!

Harmonie et vibraphones reprennent de plus en plus fort puis ballade saxo. Sorte de Haifisch Mackie Messer de l'Opera de Quatre Sous de Kurt Weill et Berthold Brecht avec qui Eisler a travaillé!

Puis thème gai de plus en rythme jusqu'au saxo en fanfare parodique, Erdmann part en live sur la guitare d'Hasse Poulsen jusqu’au final débridé!

En Bis: partie orchestrale de Ouest écrit et arrangé par Stéphane Liebs, thème plus court et vif que j'ai passé a la radio qui pète bien avec l' harmonie et finissent en Internationale accélérée par saxo guitare et batterie!

Jean Daniel BURKHARDT

Photos  Patrick Lambin