LA KULTURE INVITE TAL STEF

Suis à la kulture! Tal stef mixe ce soir! Tout seul (c'est assez rare depuis qu'il organise Contretemps)! Je l ai salué et il à laissé un disque ou mix super long et est parti vers 23 h 30! Comme au nouvel an y à deux ans ou j'était seul dans le caveau avec une amie! Au moins lui a laissé la lumière! Je m entraîne à faire correspondre le bruit de mes pas qui se décollent du plancher visqueux d'alcool au rythme de la guitare compressée, de la basse ou des voix!
En plus cette nuit j ai rêvé que tal stef me mettait tricard de contretemps en disant «y à d autres journalistes jd!» car j'avais demandé au saxo de jazz (qui n est jamais passé à Contretemps) Ellery Eskellyn pourquoi lors de son concert il tapait sur son saxo au lieu de souffler dedans! D'après Tal Stef il n'avait pas apprécié ma question! Surtout que je l avais écrit sur mon blog! Hihihi! Lui ai pas encore dit! Hihihi! Ai fini par lui dire, il a répondu «Ben ça c'est vraiment un cauchemar!»

Les gens finissent par arriver sur un Afro-beat «Pata Pata» de Fèla! Une fille coiffee à la Louise Brooks danse comme une africaine folle! Tal stef est plus qu'un dj disco'lectro! Je retrouve dans ton mix pour une fois tout seul tout ce que j'ai appris depuis que je te connais (le funk mais aussi le funk d'ailleurs, tropical, des caraïbes, du monde, modifié par l électronique, mais je connais pas ces morceaux-là de saz sélection car il en sait plus long que moi en Disco Funk Tropical! J'ai encore sa Jazztrospection 2) et y'a toujours un élément humain, un oiseaulectro à la Chassol ou réel, une voix!
Gilles Peterson, qu'il a invité à Contretemps il y a deux ans un super 'selector' au sens jamaicain du terme (ou un dj radio des années 50/60 qui redécouvre et passe de super morceaux), mais il change pas la musique qu'il passe en Live (à peine un tempo house en sous-main)! Lui si! Tu mélanges la clave guaguanco cubaine et la house! Pour faire ça, il faut connaître sa musique des origines às a modernitê, j ai toujours pensé que tous les djs le devaient! Tal Stef tient les deux cordons du fil rouge trad jazz soul funk house & lectro! Il intègre même limite ce sur quoi je dansais à haguenau au Black Velvet de Haguenau (mais l'entendais déjà au Café Des Anges y'a 25 ans): Front 242 la wave rank xeroxiemme 'No Sex Until Marriage'! Le Black était dans les années 80s la seule boîte à passer du punk, alors les punks de Strasbourg y allaient! Je l'ai connu que dans les années 90!

Mais après tout il a invité la moitié de Suicide à l auditorium Martin Rev en 2012 dont la main rêvait d'être massue démiurge de clavier global à elle toute seule!

«Suicide était un groupe punk cybernétique New Yorkais fondé en 1977 par Alan Vega (voix, aboiements), chanteur plus déjanté que New York dans le hurlement aboyé sous effets se prenant pour Elvis mais aboyant comme un Jerry Lewis bénificiant des effets électroniques de Martin Rev aux claviers. C’était un peu le chaînon manquant entre le Velvet Underground, Television et la New Wave Ces cyberpunks à l’origine de la New Wave donnaient leur version du Rock « Johnny", du Suicide social raté à répétition de Frankie's Teardrops ou de l'Amour "Cheree" avec des synthés harmonieux dans leur dans leur album éponyme SUICIDE écrit en lettres de sang.

Et que fait Martin Rev tout seul depuis le Suicide de Suicide ? De la Pop synthétique chantée d’une voix plus limpide, un crooner acidulé chantant des chansons d’amour et d’abandon avec une fausse innocence insoupçonnée à la manière d’un cyber Beach Boy dirais-je, un anti Allan Vega en quelque sorte. Envisagez cette fois notre Martin(e) jouant du synthé debout, barré sur de multiples projets dont le style varie de l’électronic No Wave au Bubblegum Pop [See Me Ridin, en passant par le Rock Synthé des plus Heavy… Un mec capable de dédicacer un album élégie aux titres latins pour sa femme disparue en 2008, ]. Qu’est-ce que vous obtenez ? Un monsieur qui Rev ! On pourra entendre Martin Rev ce soir Jeudi 7 juin à 20 h à l’auditorium de Musée d’Art Moderne et Contemporain.

J'avais aussi écrit cet article sur son concert (mais a disparu de mon blog comme les photos!):

MARTIN REV au Musée d’Art Moderne

Martin Rev, c’était, en 1977, le claviériste électro expérimental de Suicide, duo cyber punk avec Alan Vèga, dernière étape New Yorkaise entre le Rock sombre du Velvet Underground, névrotique de Television et la New Wave qui se produisit comme lui au CBGB’s.

J’ai toujours pensé que je n’en supporterais pas l’écoute sans passer à l’acte à la vue de la pochette tachée de sang de l’album éponyme, le considérant à cause du long suicide social raté à répétitions et prolongé de « FrankieTeardrop » (mais le duo ressuscita en 2010), comme le début du suicide collectif de mes regrettés idéaux Flower Power dans la New Wave continué par Ian Curtis de Joy Division que je déplore, il me semblait le début de ce qui m’était musicalement insupportable! Finalement, comme un ami me l’avait dit un jour « L’oreille est un muscle », et on évolue à partir de ce qu’on écoute, grandit en tolérance...

Bref, j’ai trouvé du plaisir à écouter Suicide et en Alan Vèga un bon héritier mutant mais spontané des hurlements de loup Rock Elvisiens morbides (parce qu’à la fin du Flower Power Dieu est Mort tout de même) initiés par Jerry Lee Lewis dans l’usage du micro, passant d’un éloignement à des kilomètres sonores à un rapprochement surprise à vous faire sursauter, comme dans « Las Vegas Man » (au CBGB’s), et pour la partie de Martin Rev, j’ai adoré sa partie de clavier montante dans « Cheree ». Bref, comme ils disaient à la réédition, il y avait une authenticité Rythm’N’Blues ou Rock insoupçonné, plus dans l’esprit que dans la forme dans le minimalisme de Suicide CREANTune étape du Rock, pas seulement sa mort volontaire!

Mais Martin Rev, ce n’est pas QUE Suicide, et vocalement sur ses propres albums, il se révèle un anti-Alan Vèga, avec un côté plus pop ironique un peu acide et pince sans rire ou vraiment gai, plus discret Brian Wilson des Beach Boys, tournant sentimentalement autour du même thème amoureux dans le Bubble Gum « See Me Ridin » auréolé comme une Sainte vierge de Giotto ou Orthodoxe qui vous jouerait l’orgue à la Cène, semblant le moins morbide des deux, le plus Soul avec le très joli Soul Brazil « Gutter Rock »... Pas si Gothique, un Sergio Mendès qui serait parti du Noir pour trouver finalement la lumière.

Martin Rev commence par balayer le clavier, joue de profil face au pupublic, provoquant un ample bruissement apocalyptique assourdissant plus naturel qu’industriel, chante et crie sur les boîtes à rythmes comme Alan Vèga dans La Vegas Man dont le second album de Suicide comportait une autre version plus harmonisée et japonisante dans les claviers et douce et à la voix plus hommage à Elvis (serait-ce lui le Las Vègas Man » ?). Peut-être a-t-il appliqué, dans un tout autre style, le précepte de Jo Zawinul, pionnier des claviers : « jouer acoustiquement des instruments électriques ». Il ne joue pas des doigts mais du poing, à pleines mains comme une harpe de vents horizontale quand il se rend dans « I Surrender » d’une voix émouvante (), d’une taloche qui le fait trembler cataclysmique sur son tréteau puis tremble lui-même à la fin de tout son corps, est comme agi par des forces en des transes obscures, semble marteler ce pauvre clavier, pourtant l’effet est maîtrisé, et plus qu’un choc, ce sont des nappes boréales hypnotiques qu’on entend)!

Côté Rock, une autre chanson (je n’ai en fait écouté QUE « See Me Ridin’ » de sa discographie personnelle) une autre chanson à « Bobby Jean » ou « I’m Goin Dow» de Bruce Springsteen ou « Goin’ Underground » des Jam pour le côté Mod New Wave.

Eclectique aussi, Martin Rev n’a pas fait QUE de la New Wave et de la Pop, et quand sa femme est morte en 2008, c’est en espagnol qu’il lui rendit hommage et sur des samples de Salsa, et de la bonne, de la Salsa Mariachi un peu comme la version d’ « Hey Joe » de Willy Deville la ramenant au Mexique, ce qui ajoute un côté festif à la prestation Live qui m’e surprit agréablement, même si la tempête claviers finit par se lever sur ces caraïbes revisitées!

Les samplers permettent aux musiciens comme aux DJs d’utiliser toutes sortes d’influences ou de musiques sans savoir forcément les jouer, mais c’est une bonne chose car peut donner des échanges intéressants, comme des cuivres improbables Deep Funk entourant une voix dub modifiée comme dans « Wrong Decisions »!

Il y aura un moment de samples vocaux Soul à la « Teenagers In Love » des Wailers ou les groupes Northern Soul Inspiration produits par Phil spector.

Capitaine de Vaisseau avec ses lunettes en Warning permanent pour voir dans la nuit comme une chauve souris, Martin Rev aimerait comme Neptune aimerait trop les tempêtes et tsunamis pour ne pas les déclencher, juste pour le plaisir de sauver in extremis sa musique du naufrage! Il semble jouer de forces cosmiques saturées mais d’un mouvement naturel!

Oui, Martin RêvE, et ne fait pas que (nous faire) cauchemarder!

Jean Daniel BURKHARDT"

On y retrouve aussi les clameurs poussées du punk aussi à 2 h 39 sur une bonne basse funk! Avec les hous! Les cris animaux de JAAAames Brown iiiiiiin the jungle groove! Je sais! Les Talking Heads, groupe wave tribal par un robot 'Once In A Life Time' ou autre post-wave 80ies! Et même le french kissant monkey de Lil Louis sur les nappes de 'C'est bon comme ça' de sinclair! Dansons Dans cet amour universel me dit Joelle! Je veux y croire encore et Tal Stef m y à aidé parfois!

Après le rythme lourd on peut aussi planer aussi su les abeilles les abees! Les Oishouseas des abees montent sur le monkee lui cherchent des puces dans ltambour! La mpb Brazil rencontre le beat béat! 'Don't Give Up' la house ni le reste Stef! Tout le monde danse à la fin sur la Discolectro! Merci de m aimouvoir depuis 20 ans!

Jean Daniel BURKHARDT

Le Festival CONTRETEMPS se tiendra du 7 au 17 juin 2018 cette année

15ème édition de CONTRE-TEMPS

LINE UP :
LIVE & DJ’S :
Sonja Moonear
Barac
Kamaal Williams live
Kyle Hall
Voilaaa SOUNDSYSTEM
GlennUnderground Muzic
Jimpster
Voiski live
Alma Negra live
Hailu Mergia live
Steven Julien / Funkineven
SETENTA live
Sassy J
EDDY RAMICH
CREDIT 00 live
OKO DJ
The Fat Badgers live
Graham Dunning - Artist live
FOUR live
LEEN
STEVEN WOBBLEJAY
JAZZAMAR
DJ LINK
TAL STEF
José Roboter
Discothèque Fantastique
Boboundé
SHENRON
ITAKO & OSTALGIE
James Djinn
Louve
FRAWÇOIS b2b OLIVER M
Marc Vain live
Medicis
Dark-Fela
ANEKA
HALÈS
JAVIER
MATT MUDD
S.O.M.
MITSUNOBU
BIG FREAK b2b RONY
HILO
Fred Ficus
Liner Notes
LOUIS VICIUS
VISUELS / VJ’S : VAL - Visual & Line
& Immersiv Element
and more to come…

EVENTS :
Pelouses Sonores / MIXORAMA / SPLITMIX / CROISIÈRES / Block party SxB / WORKSHOP ...

Les events FB un par un du festival ici :
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